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KCI등재 학술저널

여성 영화 텍스트에 나타난 타자의 저항

La r&eacute;volte de &laquo;l'autre&raquo; apparue dans le texte cin&eacute;matographique f&eacute;minin- <Jeanne Dielman, 23quai du Commerce, 1080 Bruxelles>

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Comme beaucoup d'autres domaines artistiques, le cin&eacute;ma a longtemps &eacute;t&eacute; un espace o&ugrave; les femmes cin&eacute;astes souffraient sous le joug du syst&egrave;me patriarchal et ne parvenaiet pas &agrave; obtenir une relative &eacute;galit&eacute; avec leurs partenaires masculins. Apr&egrave;s mai 68, les ann&eacute;es 1970, &acirc;ge d'or pour le cin&eacute;ma f&eacute;minin, ont amorc&eacute; un processus de f&eacute;minisation du cin&eacute;ma. Parmi les r&eacute;alisatrices r&eacute;volt&eacute;es contre le cin&eacute;ma masculinis&eacute; par le patriarcat, Chantal Akerman &eacute;tait la plus remarquable par sa nouvelle fa&ccedil;on de faire des films. La r&eacute;alisatrice qui a &eacute;t&eacute; influenc&eacute; par le cin&eacute;ma exp&eacute;rimental s'inscrit dans un mouvement post-nouvelle vague, avec une esth&eacute;tique proche de celle de Philippe Garrel. <Jeanne Dielman...>, deuxi&egrave;me long m&eacute;trage de Chantal Akerman, fait co&iuml;ncider le temps de l’histoire et le temps du r&eacute;cit. Le film raconte la r&eacute;volte d'une veuve solitaire, enferm&eacute;e dans son espace priv&eacute;, dans son foyer qui est loin d'&ecirc;tre un havre de paix. A l'origine de sa r&eacute;volte, l'oppression que lui fait subir la soci&eacute;t&eacute; patriarchale: elle est victime de l’exploitation domestique (ses gestes r&eacute;p&eacute;titifs du quotidien) et sexuelle (sa prostitution pour pouvoir nourrir son fils taciturne). Les classique hollywoodien. Contrairement &agrave; ce dernier, <Jeanne Dielman...> d&eacute;nie aux spectateurs masculins deux sources principales du plaisir visuel: le voyeurisme sadique et la scopophilie f&eacute;tichiste. La forme anti-classique du film d&eacute;montre la perverse subtilit&eacute; avec laquelle le cin&eacute;ma hollywoodien camoufle son discours politique dominateur. Le parti pris de Chantal Akerman en tournant le film <Jeanne Dielman...> a &eacute;t&eacute; de filmer l'oppression du pouvoir masculin et de rendre insupportable l’enfermement du foyer aux spectateurs. D&eacute;gageant un sentiment sinistre, sans chaleur, la maison de Jeanne ressemble &agrave; &laquo;un camp de concentration confortable&raquo; qui d&eacute;shumanise lentement ses prisonniers. Quand ses pulsions de vie, sa libido, refont surface &agrave; la suite du plaisir sexuel, Jeanne refuse de vivre enferm&eacute;e dans son espace priv&eacute; &eacute;touffant en tuant son client, le symbole du sujet r&eacute;primant. Bien qu'elle d&eacute;truise le pouvoir masculin, Jeanne ne ressemble en rien &agrave; la femme fatale du film noir, la femme-ic&ocirc;ne cr&eacute;e par le cin&eacute;ma classique hollywoodien pour annihiler la menace que le corps f&eacute;minin g&eacute;n&egrave;re.

1. 여성 영화, 소외된 타자의 영상

2. 반 고전 형식의 미니멀리즘

3. 타자의 파괴적 저항

4. 맺음

참고문헌

<R&eacute;sum&eacute;>

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