La Lectrice est un film adapté du roman de Raymond Jean La Lectrice, ainsi que de quelques contes tirés de son recueil Un fantasme de Bella.B et autres récits. L’héroïne Marie est un personnage de fable. Elle montre symboliquement que le rôle de la littérature dans la vie réelle réside en sa fonction qui éveille chez les gens la sensibilité et devient leur compagne de la solitude, leur guide et consolatrice de la vie. C’est à dire que la littérature joue un rôle libérateur qui délivre l’instinct de vie d’un individu opprimé. Au fait, Marie n’hésite pas à résister à tout ce qui essaie d’écraser cet instinct, tels que l’injustice du pouvoir public, la brutalité de la raison scientifique. En adaptant le roman, le cinéaste l’a transformé par quelques changements à remarquer. La mise en abyme joue un rôle central en apparaîssant sans cesse dans le film. Il s’agit d’attirer l’attention du spectateur par la présence du miroir, par la voix over et par l’image d’un couple narrateurs lisant sur leur lit. Nombreux textes, qui étaient extraits des romans très divers sont beaucoup modifiés. Tous ces textes sont remplacés plutôt par des contes de Raymond Jean, qui suscitent principalement la sensualité. C’est parce qu’il a voulu montrer intensivement le rôle de la littérature à travers la libération du désir sexuel, le plus représentatif de l’instinct de vie opprimé. De même, plusieurs techniques du nouveau roman sont représentées par la musique, par la couleur et par les répétitions. Pourtant, ce film se distingue beaucoup du nouveau roman. Le fait qu’il comporte un message le sépare fondamentalement de ses écrivains qui insistent sur l’écriture “intransitive”. C’est une raison pour laquelle le film n’est pas très bien apprécié, alors qu’il soit intéressant, délicatement construit avec soin.
Ⅰ. 들어가는 말
Ⅱ. 원전 소설
Ⅲ. 영화적 변용
Ⅳ. 맺는 말
참고문헌
〈Résumé〉