La fête de la musique est née en France en 1982 avec l’arrivée des socialistes au pouvoir. C’est une fête conçue par les initiatives de Jacques Lang, ministre de la culture de François Mitterrand. Pour une fête voulue par la politique culturelle de l’Etat, c’en est un cas de succès exceptionnel. Quelques caractéristiques en témoignent : participation active d’une grande partie de la population, y compris les artistes (les amateurs et les professionnels) et les collectivités locales ; le principe de gratuité appliqué partout ; son développement rapide au-delà des frontières. Si l’on compare la fête de la musique à d’autres fêtes traditionnels ou populaires, on peut dire qu’elle comporte moins les propriétés générales de fêtes décrites par H. Cox, à savoir la liminalité ou l’excessivité, mais qu’elle fait valoir plutôt les traits du néo-tribalisme soutenu par M. Maffesoli. En tant qu’une théorie décrivant le monde post-moderne, le néo-tribalisme met l’accent sur la façon dont les gens se regroupent selon les goûts, les valeurs propres à chacun, et les affinités électives qui en découlent. Le succès de la fête de la musique, qui avait largement dépassé la prévision des organisateurs, pourrait s’expliquer en partie du caractère néo-tribal du monde post-moderne.
1. 들어가면서
2. 축제의 일반적 변천사
3. 프랑스 음악축제
4. 음악축제와 일반ㆍ전통축제의 대비
5. 맺는 말
참고문헌
〈Résumé〉