Sade tend à pratiquer un double jeu à travers les répliques rigides d’un moribond. Dans une certaine mesure, il semble au lecteur que ce libertin ne dise que la vérité, et que l’auteur cautionne son redoutable logique. Telle parait être la visée pédagogique de Sade. Pourtant, il faut tenir compte de la contradiction inhérente au moribond. Lorsqu’il désacralise tous les dogmes de l’Eglise, et qu’il explique au prêtre son idée de nature. Sade prend des distances par rapport au moribond puisque celui-ci aboutit à une impasse, dans son système de pensée, en refusant l’idée de remords. Sade révèle donc les faiblesses des personnages philosophes par de nombreuses déviations dans leur raisonnement. Le dialogue sadien est à cet égard un “piège”, dans lequel les libertins finissent par tomber : leur liberté excessive dans leurs raisonnements les conduit inévitablement l’absurdité. Sade se sert plus, finalement, au dialogue, pour montrer des arguments contradictoires que pour synthétiser “toutes les difficultés que l’ignorance, l’habitude, l’opinion opposent à la vérité” comme l’a dit Marmontel. Le dialogue sadien est ainsi auto-destructif, non parce que les libertins détruisent tous les systèmes existants, ou que leur discours soit inquiétant et subversif pour la morale, mais parce qu’ils se détruisent eux-mêmes, avec ceux qu’ils ont détruits, à cause de leurs dilemmes irréductibles.
1. 머리말
2. 죽어 가는 자 또는 한 유물론자의 모순
3. 계몽주의 철학의 모순과 싸드의 고뇌
4. 싸드의 전술적 글쓰기와 이후 작품과의 관계
5. 맺음말
참고문헌
Résumé