La notion de généricité ne trouve pas une définition suffisamment claire qui permette de délimiter quelles phrases sont génériques et lesquelles ne le sont pas. On essayera quand même de donner quelques caractéristiques des phrases génériques. Les phrases analytiques qui sont vraies dans tous les mondes possibles sont nécessairement génériques. Les phrases non-analytiques dont le prédicat véhicule les propriétés typiques d’une classe constituent aussi une autre catégorie des phrases génériques. En tant que vecteurs de la typicalité, les phrases génériques non-analytiques s’interprètent par un raisonnement par défaut qui intervient en l’absence de toute information contraire. Comme les phrases génériques sans quantificateur paraissent plus adéquates à ce type d’inférence par défaut que les phrases génériques à quantification quasi-universelle, les premières sont de meilleurs candidats à l’expression de généricité. Les SN génériques ne connaissent pas de référence spécifique ou actuelle. Le test qui correspond à cette opposition est celui de l’interrogation par ‘lequel?’: en cas de référence spécifique, la question ‘lequel?’ peut être légitime, alors qu’elleest hors de propos en cas de référence virtuelle ou non spécifique. Les formes: ’il y a ... qui’et ‘c’est ... qui’ sont aussi des critères intéressents parce qu’elles sont absolument incompatibles avec l’interprétation générique. L’extraposition avec ça est une propriété des SN génériques. Les SN génériques et les SN spécifiques disposent d’un mécanisme d’extraposition: ça pour les SN génériques, il pour les SN spécifiques. Le choix dans les déterminants et la possiblité de ça dépendent du type de relation entre le SN sujet et prédicat, Si le prédicat est inhérent au sujet, le choix des déterminants ou l’extraposition avec ça est possible. Un N générique prélève une extraction sur une classe de N présupposée non vide. Selon cette extraction, appelée une oprération de tirage aléatoire, le pâssage s’effectue d’une unité ou d’une occurrence de N vers la classe entière des N. Pour que Un N puisse être lu de façon générique, le prédicat ne doit comporter aucun point d’ancrage spatio-temporel qui ferait du référent de Un N une occurrence particulière de N. Le N générique renvoie tout comme Le N spécifique à un individu donné comme étant le seul à vérifier le prédicat. Le a pour effet d’homogénéiser une extension a priori hétérogène. L’hétérogénéité inhérente à l’extension de N comptable se trouve neutralisée par le, le référent du SN le N générique n’étant plus appréhendé comme une classe, mais comme un individu générique massif.
1. 술어의 총칭성
2. 총칭성의 검증
3. 총칭명사구의 지시 특성
4. 맺음말
참고문헌
Résumé