Dans l’oeuvre de Baudelaire, l’analyse de la peinture joue un rôle central de ressourcement et de cristallisation des problémes de la poésie moderne. De La Fanfarlo publié en 1847 à “l’Eloge du maquillage”, extrait du Peintre de la vie moderne en 1863, à travers quelques passages sur les femmes dans la critique d’art, Baudelaire exprime sa pensée intime sur les femmes. Nous pensons que, chez lui, la présence de la femme a un sens ambivalent. Il y a une glorification de la toilette, du bijou, de tout ce qu’il réunit sous la dénomination de “mundus muliebris.” La femme, la femme idéalisée est celle qui cache le corps, celle qui le corrige, et surimpose l’artifice à la nature. Cette définition esthétique de la femme comprend la pensée éthique baudelairienne, à savoir, la femme est diabolique par sa proximité avec la nature. La plupart des tableaux que Baudelaire a pu voir dans les Salons officiels relèvent du néo-classicisme, de cette tradition, qui, de David à Ingres, des peintres d’histoire aux peintres pompiers, traverse tout le XIXme siècle. Parmi ces artistes, deux noms retiennent l’attention de Baudelaire, ce sont Ingres et Delacroix. En dépit de sa maîtrise, Ingres ne dépasse guère une molle sensualité, et la volupté, il ne l’a jamais qu’approchée. Par contre, dès 1846, Baudelaire observe combien la mélancolie et la douleur humaines revêtent les personnages féminins d’une intensité poignante chez Delacroix. Les femmes de Delacroix sur lesquelles Baudelaire aime à rêver, belles dans leur abandon ou leur volonté tendue à l’extrême, lui parlent d’absence, de tragédie et de mort. A ces orientations fondamentales, dans les derniers textes de Baudelaire, Constantin Guy ajoute, pour sa part, la sûreté du regard, la puissance du dessin. Baudelaire décrit le monde de la “beaut interlope” dans Le Peintre de la vie moderne comme toutes les femmes errantes et révoltées, dans l’ivresse de la galanterie, ou l’esclavage du bordel. Mais c’est à partir des tableaux de Manet que commence la beauté moderne que Baudelaire souhaitait. En dehors des tableaux espagnols, Baudelaire n’a laissé aucun jugement sur l’oeuvre de Manet. Par contre, Baudelaire écrit un petit poème pour le tableau, Lola de Valence, peint en 1862. Ce que Baudelaire a énoncé dans Le Peintre de la vie moderne-l’idée que la beauté doit être extraite et transcrite par une traduction-se trouve vérifiée devant Lola de Valence, un tableau qui semble triompher de la réalité et imposer sa vie.
Ⅰ. 머리말
Ⅱ. 소설 『라 팡파를로』에 나타난 여성관
Ⅲ. 앵그르와 들라크르와의 작품 비평에 나타난 여성들
Ⅳ. 현대성의 여성들
Ⅴ. 맺음말
참고문헌
〈Résumé〉