롤랑 바르트의 정신분석학적 어휘

Le lexique psychanalytique de Roland Barthes - le sens et le non-sens de la lettre dans S/Z

Le propos de cet article est de confirmer un Barthes comme écrivain-critique en lisant, à partir du dévoiement conceptuel et de l’incohérence théorique dans son S/Z, la façon particulière par laquelle le lexique psychanalytique fonctionne comme son idiolecte. Le titre de S/Z fait penser à l’algorithme de Lacan « S/s », mais par la lettre Z qui est absente dans l’algèbre lacanienne, le monogramme s’échappe du système de sa théorie. On peut donc lire le fait que le monogramme représente lui-même l’emprunt langagier, la déviation du système de discours psychanalytique, et le jeu de signifiant. D’abord, sur le plan de la déconstruction analytique de l’œuvre, le monogramme signifie que BartheS lit, découpe, dissémine et ré-écrit BalZac. S du titre s’identifie à S meut du nom de Barthes comme trace du sujet de lecture, et la barre implique ici le découpage du texte, l’union de lecture et d’écriture et l’annulation de la distinction entre l’auteur et le lecteur. Ensuite, sur le plan de la castration comme thème primordial de l’œuvre, le monogramme signifie que Sarrasine regarde Zambinella dans le miroir (/). Pourtant ce que Sarrasine regarde à l’intérieur de Zambinella en tant qu’image gémelle de lui-même n’est pas le manque symbolique du phallus imaginaire, mais la castrature comme la castration réelle, et il l’a déjà possédée, dans son nom, comme la lettre du manque (SarraZine). Le monogramme S/Z représente donc la véritable littéralisation de la castration. Enfin, dans la mesure où la lettre Z est celle de dévoiement qui déjoue le paradigme sexuel, le monogramme peut être considéré comme la lettre du neutre qui représente l’espace du sens indécis ou du non-sens. D’où se dégage le schéma suivant : la castration=la force de suspension=époché du sens=le plaisir=le neutre. On peut conclure alors que la lettre S/Z est un signifiant ultime du plaisir du texte.