Le but de cette étude est de comparer la traduction du vocabulaire et des expressions coréennes des apprenants coréens et des locuteurs francophones natifs, ces objets d’obversation nécessitant un contexte social et culturel. Pour faire cela, nous avons fait passer un test de traduction en français à 19 apprenants coréens ainsi qu’ à 17 locuteurs natifs. Les résultats obtenus sont les suivants : Bien que les apprenants coréens aient des limites linguistiques en français, il est constaté qu’ils utilisent généralement deux méthodes de traduction : la «transposition» qui consiste à transformer des parties du discours à l’aide de supports tels qu’Internet et la «modulation» qui consiste à modifier les points de vue ou les perspectives. Cependant, les locuteurs natifs ont l’avantage de pouvoir utiliser les méthodes dites d’«adaptation» qui consiste à remplacer une expression coréenne qui n’existe pas en français, par celle d’usage en situation similaire ainsi que l’ «équivalence» qui consiste à utiliser la locution dont le sens est identique en français. D’autre part, les apprenants coréens ont fait plus d’erreurs grammaticales en raison de l’influence de la syntaxe coréenne qui est leur langue maternelle. Étant très habitués à certaines expressions qu’ils utilisent régulièrement, ils ont aussi eu tendance à les traduire littéralement pour sous-entendre des situations particulières et individuelles. Au contraire, certains locuteurs natifs n’ont pas compris ce que ces expressions coréennes insinuaient et les ont traduites littéralement en leur donnant un sens différent de celui d’origine. Même si nous avons réalisé cette étude autour de seulement 9 phrases coréennes, ce qui ressort de ces premières observations nous donne des indications pour faire évoluer la didactique de la traduction au niveau de l’enseignement supérieur.
1. 서론
2. 연구방법
3. 결론
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