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KCI등재 학술저널

베케트의 『최악을 향하여』에서 드러나는 최악의 미학

L Esthétique du pire de Beckett: Cap au pire et la logique du pire de Clément Rosset

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Le but de cette recherche est de montrer l’esthétique du pire de Samuel Beckett, se révélant dans sa brève nouvelle, Cap au pire, et s’examinant à travers les conditions de la logique du pire que Clément Rosset explique dans son livre, Logique du pire. Le philosophe contemporain construit cette théorie en s’appuyant sur sa pensée tragique dont les deux notions, hasard et rien, composants principaux et indéniables du réel, permettent d’en apercevoir le désordre, l’ignorance, l’absurdité et le chaos. A la différence des autres, prétendant pourvoir résoudre tous les problèmes du monde avec l’intelligence, seul moyen constructif et salvateur pour eux, la philosophie tragique approuve le réel tel qu’il est, de sorte qu’elle se nomme comme philosophie de l’approbation du réel, ou philosophie de la résignation. Clément Rosset dit que le penseur tragique est le seul à pouvoir pratiquer la tolérance, parce que la pensée tragique, ou la pensée du hasard, ne se recommande de rien, n’a rien à refuser et peut recueillir toutes les informations. En l’occurrence, la philosophie tragique peut se caractériser par une éthique d’accueil. Il indique de plus que toute création est impossible, en expliquant que l’art n’est que le fruit du hasard. Dans cette perspective, l’art du hasard ne peut pas s’empê̂cher de devenir paradoxal : accepter l’impossibilité de la création est la condition nécessaire de la création esthétique. Tous les éléments mentionnés, hasard, rien, tolérance de la pensée tragique et création impossible, contribuent à l’analyse du texte de Beckett, dernier livre de la seconde trilogie, en tant que ses bases logiques. Notre travail se compose de trois chapitres. Dans le premier, nous introduisons la logique du pire à travers la philosophie tragique de Clément Rosset. Dans le deuxième, on examine la capacité d’accueil du texte, sous le titre de «La Tolérance du pire», à travers plusieurs sortes de hiatus : par exemple, «Où nul», «La Pénombre vide», «Dire», des petits hiatus entre des mots ou des pharagraphes, des fautes et des omissions grammaticales, et ainsi de suite. Cette analyse arrive à faire savoir que la tolérance du pire prouve la coexistence des éléments incompatibles qui montre la capacité digestive du texte. Dans le dernier, nous remarquons que la création impossible en résulte de la tolérance, se fondant sur le hasard inchangeant, et de quelques dispositifs du texte, comme comparatif, superlatif et adverbe « mal », qui conduisent tous ses composants au pire et en produisent la différence. Que le pire ne soit pas néant, met d’ailleurs en relief la continuation du texte. Pour conclure, tout cela désigne que Beckett accepte l’impossibilité de la création qui est paradoxalement l’objet de sa création et qui compose son esthétique du pire.

1. 서론

2. 본론

3. 결론

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