상세검색
최근 검색어 전체 삭제
다국어입력
즐겨찾기0
161199.jpg
KCI등재 학술저널

바타이유의 『도퀴망』과 스페인 예술 체험

Etude sur Documents et l’expérience de l’art espagnol chez Georges Bataille

  • 2

Notre étude consite à suivre la pensée esthetique de l’art espagnol chez Georges Bataille dans la revue Documents, qui n’avait qu’une existence éphémère (15 numéros) entre avril 1929 et janvier 1931. Dans la première partie, nous avons constaté que l’expérience de l’art espagnol de Bataille en 1922 s’exprime à travers diverses images d’oeil, de soleil et de sacrifice. Dans Anus solair, une série d’images du soleil, de l’anus et des volcans se lient, et dans «l’oei pinéal», l’image de l’œil qui commence à partir de l’anus humain à nouveau fait face au soleil. Dans «l’amérique disparue», la cruauté de la civilisation aztèque offrant des sacrifices au dieu soleil se développe centrée sur l’image du sacrifice et du soleil. Et enfin, dans Histoire de l’oeil publié en 1928, les thèmes de la mort, de l’érotisme, de l’oeil sacrificé sont décrits en détail, en se concentrant sur la mort du matador Granero. Dans Documents, un magazine culturel, Bataille s’intéresse aux peintres espagnols Salvador Dali, Picasso et Miro. En 1929, Georges Bataille et André Breton se livrent, à coups d’articles interposés, un duel violent qui annonce le pamphlet imminent du Cadavre (1930). Pour comprendre les enjeux de la polémique, il importe de revenir sur le “matérialisme agressif” que Bataille élabore dans sa revue Documents, contre les conceptions philosophiques défendues alors par Breton. Arrive alors au même moment à Paris un personnage truculent, Salvador Dalí, son tableau Le Jeu lugubre sous le bras. Sur fond de dispute philosophique et de précellence opportuniste, l’accueil réservé à ce tableau par Breton et par Bataille cristallise les enjeux du débat en présence. Enfin dans l’article «Soleil pourri», Bataille établit une distinction entre le soleil intelligible et le soleil sensible. Le premier soleil est la conception la plus élevée, il est aussi la chose la plus abstraite puisqu’il est justement le soleil que nous ne regardons pas. Ce soleil qu’on ne regarde pas et qui ne nous regarde pas, indice d’harmonie et de beauté idéale, apollinienne, est opposé par Bataille au soleil fixé, celui d’une brûlure horrible. C’est par la peinture de Picasso que Bataille explique que la peinture académique correspondait à peu près à une élévation d’esprit sans excès alors que dans la peinture actuelle la recherche d’une rupture de l’élévation portée à son comble, et d’un éclat à prétention aveuglante a une part dans l’élaboration, ou dans la décomposition des formes, mais cela n’est sensible à la rigueur que dans la peinture de Picasso.

1. 들어가며

2. 『도퀴망』 이전: 태양과 눈, 그리고 투우사의 죽음

3. 달리와 부뉴엘: 초현실주의 비판

4. 피카소와 호안 미로: 태양의 부패와 해체

5. 나가면서

로딩중