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KCI우수등재 학술저널

프랑스 민법상 채권자취소권 제도

L’action Paulienne dans le droit civil français

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Le créancier, auquel on ne saurait reconnaître le droit de s’immiscer à tout propos dans les affaires de son débiteur, ne peut être autorisé à agir que s’il démontre que l’acte prétendument frauduleux lui est préjudiciable. L’action Paulienne est celle qui permet à un créancier d’attaquer les actes que son débiteur a accomplis en fraude de ses droits et, plus précisément, de faire déclarer inopposables à son égard toutes les opérations par lesquelles le débiteur a frauduleusement diminué la consistance de son patrimoine afin de le soustraire aux poursuites. L’action Paulienne du droit romain a été transmise au Code civil coréen et japonais après qu’elle ait été incorporée dans le droit civil français. Elle avait cependant, en droit romain, des caractères sensiblement différents de ceux qui lui sont aujourd’hui reconnus. Faute de théorie générale construite et de véritable tradition, doctrine et jurisprudence ont progressivement élaboré le régime de l’action paulienne. L’action paulienne concerne trois personnes : le créancier demandeur, le débiteur, auteur de la fraude alléguée, et le tiers, partie à l’acte contesté et défendeur à l’action. Elle est dirigée, non contre le débiteur, auteur de la fraude, mais contre le tiers qui a bénéficié de l’acte frauduleux. Contrairement à la nullité qui, une fois prononcée, produit ses effets erga omnes, l’inopposabilité ne prive d’efficacité l’acte frauduleux qu’à l encontre du demandeur. L’action paulienne ne profite qu’au seul créancier qui l’intente. Il était traditionnellement admis qu’en cas de faillite du débiteur l’action paulienne produisît individuellement par un créancier produisît néanmoins un effet collectif, au bénéfice de l’ensemble des créanciers constituant la masse, sans distinction entre ceux dont les droits étaient nés avant ou après l’acte litigieux, en raison des principes d’unité de la procédure et d égalité des créanciers. Il s’agit de l’avant-projet du droit des obligations par P. Catala, l’avant-projet des contrats par le Ministre de la Justice et l’avant-projet des obligations par F. Térre. Il reste à voir si cet avant-projet sera finalement adopté dans l avenir. Pourtant, l’avant-projet lui-même est certainement digne d être examiné scientifiquement. Le Code civil coréen, qui a été adopté pour la première en 1960, n a jamais été modifié jusqu à présent. En réponse, le ministère de la Justice a depuis 2009, mené un ambitieux projet juridique de modification du Code civil coréen. Cet avant-projet tend à traiter des changements majeurs prévus dans l’avant-projet concernant spécifiquement le transfert frauduleux. Il peut y avoir des avantages et des inconvénients dans cet avant-projet, il permet en effet de trouver des solutions bonnes et dignes à de nombreux problèmes juridiques sur le transfert frauduleux.

Ⅰ. 들어가며

Ⅱ. 채권자취소권의 개념

Ⅲ. 채권자취소권의 요건

Ⅳ. 채권자취소권의 효과

Ⅴ. 개정시안의 규정

Ⅵ. 우리 민법에의 시사점

Ⅶ. 나가며

<참고문헌>

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